Il ne se passe pas un jour où l’on n’entend pas parler d’entreprises victimes de cyberattaques. Les pertes sont nombreuses, et peuvent même conduire certaines organisations à la faillite. Mais les pirates ne semblent pas toujours disposés à aller dans le bon sens. D’où la nécessité de savoir contrer les menaces, connues ou non.
La soumission aux processus de base est requise pour les menaces connues
Malgré leur ingéniosité de plus en plus grandissante, les hackers ne peuvent pas s’empêcher de recourir de temps à autre aux méthodes classiques, celles basées sur les virus et logiciels malveillants déjà connus. La preuve, 25% des logiciels malveillants répertoriés en 2014 avaient déjà plus de 10 ans d’existence. 90% étaient même déjà identifiés avant cette année. Il existe heureusement un moyen à la portée de toute organisation pour y faire face : le pare-feu de nouvelle génération. À ce dernier peuvent s’ajouter les passerelles de sécurité mail et les outils de sécurité pour postes clients.
Les spécialistes sont étonnés de voir que de nombreuses entreprises n’accordent pas trop d’importance au déploiement des processus de base en matière decybersécurité. Elles ne sont pas conscientes de l’ampleur de l’exécution des tâches simples.Ces dernières sont de types actualisation de patchs de sécurité et tests permanents de la sécurité de l’infrastructure informatique pour la mise en place d’un réseau robuste et protégé. Une nouvelle couche de sécurité devra pourtant être installée pour éviter que ces logiciels malveillants puissent contourner ces mesures de base. Elle est surtout importante pour une meilleure protection du trafic réseau ne pouvant être analysé ni géré.
De nouvelles approches pour les menaces inconnues
Il faut adopter des approches totalement différentes pour mieux parer les menaces inconnues. Lorsqu’on parle de cybersécurité, le sandboxing est le nom de la méthode qui revient toujours. Grâce à ce système on arrive à en connaître plus sur le comportement d’un logiciel suspect via son exécution dans un environnement cloisonné, et cela, sans compromettre ses environnements de production. Est-ce la meilleure solution ? De nombreux responsables de sécurité informatique en entreprise pensent que oui. Cependant, si l’on repose la même question aux experts dans ce domaine, on obtiendra une réponse différente. Certes, sandbox est un élément majeur dans la protection contre les attaques informatiques, mais il ne suffit pas pour rendre inviolable un système de données. La raison ? Les hackers font tout leur possible pour en connaître plus sur le fonctionnement et les moyens de contourner toute nouvelle technologie. Il ne faut donc pas s’étonner en attendant des nouvelles sur des pirates ayant réussi à contourner un sandbox. Plusieurs cas ont déjà eu lieu depuis l’utilisation de cette technologie dans la sécurité informatique. L’entreprise devra ainsi chercher en permanence à mettre à jour son dispositif de sécurité. Ainsi, elle conservera une bonne avancée face aux cybercriminels et sera donc mieux armée pour contrer toute tentative d’intrusion au sein de son réseau.