Si les solutions en mode SaaS sont tendance, elles peuvent être source de tracas en termes de sécurité des données sensibles. Ce qu’il faut faire dans ce cas.
Sécurité de données, quand le cloud computing s’en mêle
Actuellement, les entreprises abandonnent progressivement les solutions applicatives sur site pour se tourner vers les offres cloud de type SaaS. Selon une étude faite par le cabinet PAC, ce nouveau type d’application est utilisé par plus de 54 % des entreprises l’an dernier et il continue de faire plus d’adeptes. Pourtant, le phénomène entraîne la convoitise des hackers vu que le domaine des fournisseurs de solutions informatiques reste leur cible préférée. En effet, le secteur à lui seul totalise 28,7 % des attaques virtuelles perpétrées. De plus, 40 % des applications mobiles développées et lancées sur le marché ne sont pas correctement sécurisées. Pourtant, l’avènement de divers logiciels dédiés à chaque service métier oblige les entreprises à recourir à des prestataires externes pour assurer leurs tâches fonctionnelles telles que le service marketing, les ressources humaines et autres… Le plus inquiétant est que le procédé ne passe pas obligatoirement par les directions des systèmes d’information. C’est ainsi que presque la totalité de ces applications cloud arrive dans l’entreprise sans l’accord de la DSI. Cette dernière n’arrive donc plus à contrôler le phénomène appelé Shadow IT ou informatique fantôme.
Le Shadow IT, un facteur d’insécurité informatique
L’appellation englobe la totalité des appareils, solutions et services échappant au contrôle des organisations informatiques. Quand les différents métiers l’utilisent, cela sous-entend que des informations sensibles relatives à l’entreprise se trouvent à l’extérieur. Pourtant, celles-ci peuvent contenir des données personnelles ou financières susceptibles d’intéresser d’éventuels pirates informatiques. De plus, si aucun contrôle n’est fait, des personnes malintentionnées peuvent consulter ces données stockées dans le cloud, d’où l’urgence de les protéger. En effet, elles risquent d’être volées et revendues à des tierces personnes qui en feront mauvais usage ou tout aussi bien être détruites ou altérées. Quoi qu’il en soit, le phénomène devient un moyen de piratage pour les hackers, ils en profiteront pour prendre à distance le contrôle du système informatique d’une entreprise.
La sécurisation des applications utilisées
Pour pallier à cela, il est donc nécessaire de détecter et d’identifier à temps l’usage d’une éventuelle application non autorisée par les employés. La procédure facilite la gestion optimale des applications utilisées. Il convient ensuite de limiter à quelques collaborateurs le partage de certaines données ou de mettre en place des mesures de protection via des chiffrements. Se préoccuper après de la sécurisation de la connexion vers les logiciels en mode SaaS par le single sign et des connecteurs sécurisés. Ainsi, en usant de mots de passe sophistiqués, on ne risque pas de faire l’objet de piratages virtuels dus à une erreur humaine qui provoque 95 % des incidents informatiques. En outre, en faisant des audits réguliers, on peut vérifier si les règles de sécurité d’accès ont été respectées et si ce sont bien les utilisateurs autorisés qui se sont connectés aux solutions SaaS. Quoi qu’il en soit, l’usage de ces systèmes assure la transformation digitale des entreprises.