D’après une étude récente, le BYOD a un grand avenir devant lui, tandis que certains secteurs sont encore réticents à le pratiquer. Quant aux autres, ils s’y préparent.
Le BYOD vers un avenir sûr
A l’heure actuelle, le Bring Your Own Device existe dans tous les secteurs du monde professionnel y compris ceux qui ne votent pas en sa faveur. La raison est que pour travailler, les employés ont besoin de leur appareil mobile personnel en plus de celui fourni par l’entreprise. Ce qui fait que si une entreprise souhaite s’y investir, il vaut mieux qu’elle se prépare longuement si elle veut pouvoir l’exploiter pleinement.
Le secteur du manufacturing, le plus enclin au BYOD
Selon une enquête effectuée par la société CSC dans son Global CIO Survey, les secteurs de la télécommunication, de la santé, des technologies, des médias et du manufacturing sont les plus enclins à la pratique du BYOD. Ils prévoient même d’en user plus durant les douze prochains mois. En effet, dans ces domaines, la pratique ne représente qu’une infime part des risques et la capacité d’adaptation des collaborateurs à ces outils de connexion mobiles est favorable à son application.
Par contre, le secteur public et gouvernemental reste réticent et n’entend pas pousser plus loin la pratique du BYOD. Ceci pour des raisons de sécurité, mais aussi à la lenteur de l’adaptation. Le secteur financier ne se précipite pas non plus et n’entend pas en faire une priorité.
Une pratique qui évolue sans cesse
La moitié des personnes questionnées lors de cette étude confirme pourtant que des progrès notables ont été enregistrés dans le BYOD. D’après les collaborateurs, c’est une excellente pratique. En fait, si certaines entreprises ne s’opposent pas à ce que leurs employés amènent et utilisent au travail leurs appareils mobiles de connexion, d’autres choisissent de fermer entièrement leur réseau. En fait, cela dépend des lieux et des secteurs concernés, mais dans la plupart des cas, le phénomène semble relativement bien accueilli.
La réalité dans les autres pays
L’enquête a révélé en outre que le développement d’applications mobiles est une priorité qui ne durera pas dans les domaines de la télécommunication, des technologies et des médias. Ce qui signifie que cela ne constitue pas un frein à l’usage des appareils mobiles des salariés sur le lieu de travail. La réalité est bien évidemment toute autre dans le secteur public et gouvernemental qui confirme le contraire. Enfin, à l’instar de l’Europe, les pays d’Asie-Pacifique, précisément la partie Est et Sud de l’Asie, hormis le Japon, et l’Océanie, sont les zones où les entreprises entendent investir plus dans les appareils nomades. De ce fait, ils se tiennent loin devant l’Amérique du Nord, le continent qui profite du phénomène via l’intérêt grandissant de ses responsables informatiques pour le domaine de la mobilité. Le tout renvoie à des perspectives d’avenir et d’énormes investissements à faire dans un futur proche.