Face aux demandes de plus en plus croissantes de mobilité de la part de leurs salariés, les entreprises ont commencé, il y a cinq ou six ans, à fléchir.

BYOD : un phénomène de mode dépassé ?

La question semble injuste vu que la tendance est seulement apparue il y a quelques années. Cela fait cependant quelques mois que certaines entreprises ont décidé de l’adopter. Pourquoi donc cette question ? La première réponse est l’accroissement des inquiétudes en matière de sécurité dans le monde professionnel suite à l’adoption du concept. Ces inquiétudes semblent conduire vers l’abandon de ce dernier. Mais la réalité est tout à fait autre. Explication.

Ce qui fait que depuis quelques années, de plus en plus de personnes utilisent leurs propres tablettes et smartphones pour travailler, aussi bien à la maison qu’au bureau. Mais le concept n’avantage seulement pas les employés.

Le contexte

Face aux demandes de plus en plus croissantes de mobilité de la part de leurs salariés, les entreprises ont commencé, il y a cinq ou six ans, à fléchir. Ce qui fait que depuis quelques années, de plus en plus de personnes utilisent leurs propres tablettes et smartphones pour travailler, aussi bien à la maison qu’au bureau. Mais le concept n’avantage seulement pas les employés. Il donne aussi aux entreprises la possibilité de gagner en productivité, les employés pouvant commencer à travailler dès leur réveil, à domicile, et terminer certaines tâches avant de s’endormir. Mais quelques années après, la tendance semble s’essouffler. Cela est dû à la concurrence avec d’autres mouvements similaires. Parmi ces derniers, on peut citer la possibilité de choisir entre des appareils proposés sur le lieu de travail ou celle d’utiliser des appareils mis à la disposition par l’entreprise pour réaliser des projets personnels. L’heure de la fin ne tardera-t-elle pas à sonner pour le BYOD ? Bon nombre de spécialistes y répondent par la négative.

L’heure de la fin ne tardera-t-elle pas à sonner pour le BYOD ?

Le BYOD survit malgré quelques freins

En charge durant plusieurs années de la sécurité informatique de Working Links, Omid Shiraji affirme ne pas croire à la théorie de la disparition imminente du BYOD. Cela est en effet dû au nombre encore important des entreprises qui intègre ce concept dans leurs stratégies. L’ancien DSI de Working Links reconnait cependant l’existence des freins liés à ce système, à commencer par le nombre trop important des technologies héritées. Une entreprise plus ancienne est en effet obligée de s’adapter à ces dernières. Ce qui peut lui représenter un investissement important. Ce qui n’est pas le cas d’une entreprise qui vient d’être créée qui peut mettre facilement en place une stratégie mobile. Mais, il faut reconnaître que le principal frein est la question de sécurité. Un tel problème peut cependant être réglé à travers l’organisation régulière des formations sur la cybersécurité.

En charge durant plusieurs années de la sécurité informatique de Working Links, Omid Shiraji affirme ne pas croire à la théorie de la disparition imminente du BYOD.

Et l’apparition de nouvelles pratiques

Richard Corbridge, DSI du Health Service Executive (système de santé publique) en Irlande, fait partie des experts qui croient en une disparition imminente du BYOD. Il semble avoir raison. En effet, bon nombre de dirigeants d’entreprises ayant déjà intégré ce concept dans leurs stratégies utilisent encore simultanément appareils professionnels et personnels sur leur lieu de travail. Alastair Behenna, responsable informatique expérimenté et consultant à The CIO Partnership, fournit un avis similaire. Il faut cependant savoir que même les mouvements les plus récents comme le choix de l’appareil à utiliser sur le lieu de travail, peine encore à s’imposer. La raison ? Ils ne fournissent pas assez de liberté par rapport au BYOD.

1 comments

  1. À mon avis, c’est quand même un peu ingrat de notre part de dire que le BYOD est dépassé. En fait, bien qu’il soit sujet de quelques limites, il peut quand même encore servir. Avec un peu de mis à jour, je pense qu’il pourra encore reprendre la route.

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