Si le fait d’utiliser son propre outil de connexion au travail fait fureur actuellement, il serait également possible à l’avenir d’user de son PC de bureau virtuel au travail.
Une pratique existant depuis 25 ans
Il ne faut pas croire que c’est l’avènement des smartphones et des tablettes tactiles ou non qui est à l’origine de la BYOD. En effet, les PC, constitués en majeure partie de Mac ont été les premiers outils de connexion à être apportés sur le lieu de travail à l’époque des années 1990. La plupart d’entre eux étaient évidemment des ordinateurs portables, mais les desktop ou ordinateurs de bureau s’y mettaient également.
En effet, courant des années 90, Apple a lancé son ordinateur iMac G3 intégrant plusieurs fonctionnalités touten-un. Celui-ci devient rapidement très populaire et d’autres modèles lui emboîtent le pas plus tard comme les mini-PC, ces petits outils de connexion qui se branchent sur un écran pour être utilisés. Ainsi, on utilisait déjà bien avant sa propre machine au travail.
La tendance s’est renforcée avec l’apparition et la vulgarisation des ordinateurs portables modernes et l’avènement des smartphones et tablettes. Aussi, les experts américains se demandaient il y a deux années de cela si le Mac mini n’est pas pour quelque chose dans le revirement du BYOPC.
Le Mac Mini
Effectivement le Mac mini peut être emporté sur le lieu de travail au cas où l’entreprise employeur accepte la pratique du BYOD. C’est l’outil par excellence permettant de relancer le BYOPC du fait de sa petite taille et son poids léger. Il intègre tout le matériel nécessaire pour se connecter au réseau d’entreprise. Pour cela, il suffit d’une souris, d’un clavier et bien sûr d’un écran d’ordinateur en plus d’un réseau. En fait, ce n’est pas un ordinateur portable, mais il joue parfaitement le rôle de bureau portable.
D’ailleurs Intel ne tarit pas d’éloges sur la pratique du BYOPC et en dépit de son retard par rapport à la concurrence en termes de processeurs mobiles, il n’hésite pas à voter pour le BYOPC plutôt que les BYOD via les outils de connexion mobiles. Actuellement, le marché offre d’excellentes perspectives sinon la firme américaine n’y perdrait pas son précieux temps.
Des postes de travail virtuels
En fait, le BYOPC serait dans l’avenir entièrement virtuel. Le collaborateur amène évidemment son ordinateur portable au bureau, mais d’une façon virtuelle et non physique. La procédure se fait via des outils fournis par les grands systèmes d’exploitation ou par le biais des services offerts par des sociétés expertes en virtualisation. Dans tous les cas, il serait dorénavant possible de se servir des données et de la puissance de son ordinateur de travail personnel au travail par le biais d’une autre machine ou d’autres produits mobiles de connexion. Reste à savoir si les législations en matière de sécurité informatique le permettront.
Pour le moment, les tablettes et smartphones tactiles dominent encore le domaine du BYOD. Les PC se trouvent loin derrière malgré la présence des Mac ou d’autres machines portables fonctionnant sous Windows et qui sont très performants techniquement et énergétiquement.