La France est devenue le théâtre de multiples attaques terroristes. La guerre est récemment déclarée entre elle et Daesh. Dispose-t-elle d’une politique précise, ou bien de ressources nécessaires pour mener cette guerre sans merci ?
Les ennemis diversifient leurs attaques
La France a vécu le pire des attentats au cours de l’année 2015. D’où la question qui se pose : un pays comme la France n’a-t-il pas suffisamment de ressources pour contrer, au moins pour prévoir de telles catastrophes ? Sur le plan militaire, on peut dire que si. Selon les statistiques, le pays déploie 10.000 soldats opérant sur le territoire national. Mais seulement, les terroristes diversifient de plus en plus leurs manières et stratégies d’attaque. Les ennemis se dotent maintenant de nouvelles armes plus perfectionnées, dont la cyberattaque. On peut même dire que ces groupes mal intentionnés, à l’image de Daesh, sont même plus avancés que la nation sur le sujet.
Du coup, apprendre à maîtriser ces armes numériques passe du nécessaire à l’indispensable. Il faut même que la France possède ses armées et propres armes dans ce domaine. La prochaine étape consiste à conduire des missions et des offensives contre les ennemis. Pour y arriver, l’armée en question devrait adopter sa stratégie d’attaque et de cyberdéfense.
Lancer une attaque collective
La question de sécurité est devenue une affaire nationale pour la France. Il faut une politique incluant la participation de tout le monde, et utilisant des dispositifs de cyberprotection. Seule, une telle politique permet de relever le défi, et une amélioration des renseignements dans l’espace numérique.
Pour cela, il faut que la France s’organise d’abord, et mette toutes les unités nationales sur la même longueur d’onde. À ce point, organiser le colloque international sur la guerre numérique dans les opérations militaires s’impose. Cette réunion devra également concerner les pays membres de l’OTAN, de l’Union européenne et des États du Golfe. Cette participation vise à prouver les rôles joués par la France dans le combat numérique mondial. Elle a également pour but de solliciter la collaboration des pays membres.
Il faut féliciter la France sur un point précis : son programme de financement des recherches industrielles relatives aux équipements militaires. En ce moment, le pays est déjà à un bon niveau sur ce point.
Cette année 2016, il importe de former les moyens humains dans le combat contre les cyberterrorismes. La première chose à faire est de recruter, afin d‘augmenter le nombre des soldats du cyberdéfense à 1500 d’ici deux ans. Ces efforts physiques devraient être bouclés par une campagne de développement de l’esprit nationaliste chez les recrues. Ces personnes ne sont pas seulement des employés de l’État. Elles seront les garantes de la souveraineté et de la liberté de la France.
Un bon point est également attribué à l’organisation européenne par la création du FIC ou Forum International de la Cybersécurité. Ce salon s’inscrit dans les démarches de réflexions et d’échanges visant la promotion de la cybersécurité en Europe. Cette organisation se penche plus particulièrement sur la protection des données personnelles et regroupe tous les acteurs du monde numérique.