Il sera désormais possible pour les employés de l’administration des USA d’utiliser leurs propres appareils pour travailler. Toutefois, force est de constater qu’il n’y aura aucune compensation pécuniaire pour les salariés.
Une pratique sans contrepartie
La question du BYOD fait débat en outre-Atlantique surtout en ce qui concerne la sécurité des informations. Néanmoins, beaucoup d’étapes ont été faites et le sujet n’est plus aussi polémique qu’autrefois. Ainsi, il n’y a pas si longtemps, le Government Accountability Office (GAO) a publié une déclaration fracassante sur la pratique BYOD au sein de la « Consumer Product Safety Commission ». Une agence qui vise la protection des consommateurs contre les risques des produits destinés au public. Cependant, il faut savoir que la pratique de la BYOD n’est pas obligatoire. Aussi, chaque employé pourra choisir ou non d’adopter cette technique. À noter également que le programme concerne tous les types d’appareils, ordinateur portable, tablette ou smartphone.
La GAO a fait cette déclaration en précisant qu’aucune compensation ne sera fournie à tous les employés qui choisiront d’adhérer à cette pratique. Il est donc à comprendre que les employés n’auront aucun remboursement sur les frais y afférant. En outre la GAO affirme également que le programme « ne constitue pas un cadeau de la part des employés du CPSC». Une manière de dire que la BYOD est un projet où le volontariat sera au centre des enjeux. En tout cas, cette technique va permettre d’accroître la productivité ainsi que la rentabilité du service. Toutefois, des questions restent en suspens, telles que celles qui touchent la sécurité des données professionnelles ou autres.
Une interrogation sur la propriété
Quand on parle de la pratique du BYOD, une question revient toujours, celle de la propriété. En effet, un avocat a posé la question de savoir si le fait de l’implantation du BYOD impliquerait que le CPSC aurait plus de pouvoir sur les appareils utilisés par les employés. En effet, l’employé du service avait deux catégories d’appareils distinctes à l’heure actuelle, une catégorie dédiée au monde professionnel, payé par la commission donc appartenant à la commission. Une autre catégorie d’appareils pour un usage personnel, payé et appartenant à l’employé. En bref, la question qui se pose est de savoir où sera la limite de la propriété lors de l’utilisation du BYOD.
Néanmoins, beaucoup de personnes saluent cette initiative permettant de relancer le débat sur l’utilité réelle du système BYOD. En effet, beaucoup d’agences américaines ont hésité à prendre ce risque. Toutefois, il est à rappeler qu’en 2012, l’« Equal Employment Opportunity Commission » avait déjà adopté cette méthode, avec un résultat convaincant. Les dépenses liées aux appareils avaient connu une forte baisse, lui permettant ainsi de faire des économies conséquentes. La Marine et le département de la Défense ont aussi déjà adhéré à cette méthode avec en prime des résultats encourageants. Quoi qu’il en soit, cette initiative est salutaire, néanmoins, dans la majorité des cas les agences américaines boudent le système de BYOD.