Aujourd’hui, que l’entreprise adopte ou non une politique BYOD, les utilisateurs veulent le plus librement possible utiliser leurs propres appareils connectés. Cela ne peut empêcher la société d’installer un système d’alerte. Les soucis avec le système BYOD dépassent les seules questions de confidentialité. Les enjeux sont d’ordre de sécurité et de conformité, dans la mesure où il faut s’assurer de l’absence de faille dans les écosystèmes IT.
Il n’y a pas de formule universelle pour gérer le BYOD. Une récente recherche effectuée par Tech Pro Research a permis de savoir que deux tiers des entreprises utilisent déjà des stratégies de BYOD ou, sont sur le point de les mettre en place. En tout cas, les meilleures options seront celles qui trouvent l’équilibre entre les besoins des collaborateurs et ceux de la direction informatique. On assiste inévitablement au basculement de la prédominance et l’acceptation des stratégies de BYOD au fur et à mesure que les entreprises mutent vers le digital et recrutent des collaborateurs plus jeunes. Afin de mieux assimiler la situation actuelle du BYOD et connaître les enjeux futurs, voyons les trois approches courantes des entreprises dans le domaine.
La fuite en avant
Avec l’avancée actuelle des technologies, même un smartphone peut parvenir à compromettre tout le système informatique d’une entreprise. Les sociétés sont obligées d’investir en vue de se parer à d’éventuelles menaces. Le problème vient du fait que, d’une part l’appareil du collaborateur est sa propriété personnelle sur lequel il effectue les tâches de l’entreprise, et de l’autre la société veut y accéder afin de s’assurer de la sécurité de ses données.
L’approche directive
Il y a les entreprises qui tranchent net sur la question. Celles-ci remettent alors en cause le système BYOD. Elles soulignent d’une manière claire les périphériques qu’elles prennent en charge, et mettent une distinction sans ambiguïté entre biens personnels et biens de l’entreprise.
Certaines entreprises vont plus loin en interdisant tout simplement le BYOD. Une position qui n’est pas évidente avec la disponibilité et les services qu’ouvrent ces appareils à notre époque. Des collaborateurs contournent l’interdiction et se branchent au réseau de l’entreprise clandestinement.
L’approche éclairée
Le BYOD comporte des risques, mais présente des avantages pour les collaborateurs et pour l’entreprise. En choisissant les appareils qu’ils utilisent pour travailler, un employé est à son aise, et produit mieux. Au final, c’est la société qui gagne avec de meilleurs rendements et une productivité plus accrue.
La standardisation est l’une des meilleures options pour la direction informatique afin d’assurer des services de bonne qualité tout en mettant l’entreprise à l’abri des menaces. La standardisation des règles est nécessaire pour établir une stratégie cohérente et « auditable » qui définit la manière dont la DSI doit procéder.
L’un des dilemmes majeurs pour la DSI en matière de BYOD est la question des périphériques uniques. Puisque chaque fabricant veut distinguer ses produits, chaque périphérique requiert des outils et des applications différents. En matière de service informatique, c’est une procédure harassante. Par ailleurs, avec le nombre de périphériques sur le marché, il est très difficile de se tenir à jour des derniers arrivants.