Les appareils mobiles et Smartphones sont-ils toujours les vecteurs de cette intrusion du monde extérieur dans l’enseignement ? Non, ils ne le sont plus. Grâce à la tendance BYOD, ces gadgets mobiles deviennent des outils pédagogiques efficaces.
Comment fonctionnent les BYOD ?
BYOD, c’est l’abréviation anglaise d’AVAN ou Apportez Votre Appareil Numérique. Il s’agit d’une démarche qui consiste à intégrer les appareils numériques, tablettes, Smartphones, dans le monde du travail et de l’enseignement. Le concept a fait naître récemment un serveur mobile en forme de boîte de connexion internet avec WiFi auquel les terminaux d’affichage mobiles sont reliés. Ces appareils peuvent lui renvoyer soit des résultats de recherche sur internet, soit d’autres données à but pédagogique. Ce serveur est aussi une plateforme où élèves et enseignants peuvent échanger leurs points de vue en dehors de l’école. Grâce à cette mesure participative, les apprentis deviennent plus impliqués dans la recherche et s’enrichissent en savoirs. Le système AVAN est simple à installer. Son coût oscille de 700 à 3.000 euros. Cette variation dépend de la marque et du nombre d’intervenants supportés en simultanée par le boîtier.
Les avantages de la BYOD dans l’enseignement
Le système AVAN présente beaucoup d’intérêts. En permettant aux étudiants d’utiliser leurs propres mobiles, l’établissement n’a plus besoin de s’investir énormément en équipements pédagogiques. Autrement, Il aurait acheté un ordinateur portable pour chacun d’entre eux. Toute charge d’entretien d’infrastructure informatique sera donc nulle. La présence d’un boîtier BYOD évite également à l’établissement l’investissement parfois très lourd en salle d’informatique ou en location de serveurs.
En dépit de cette dématérialisation totale de support d’enseignement, les étudiants peuvent accéder aux cours n’importe quand et n’importe où. Il leur suffit d’utiliser un appareil connecté. Par ailleurs et hormis ces avantages infrastructures, la démarche BYOD améliore également plusieurs cas d’apprentissage. Au cours des devoirs de groupe, chaque étudiant pourra vérifier en temps réel la participation de chaque membre au travail. De même, ils peuvent discuter du sujet entre eux ou avec leur professeur encadreur avant toute présentation. Ainsi, le temps d’intervention en classe sera réduit et l’enseignement pourra mieux progresser. Avec le boîtier BYOD, l’enseignement ne sera seulement pas rapide. Il sera également beaucoup plus pertinent. Les étudiants peuvent récupérer tout résultat et évènement flash qu’ils ont rencontré au cours de leurs recherches, une fois en classe. Pour ce faire, il leur suffit d’enregistrer, d’annoter ces faits sur leur mobile et de les envoyer vers le serveur mobile de l’école par la suite. Grâce à ce système, les élèves aimeront apprendre puisqu’ils peuvent utiliser leurs matériels préférés. De même, ils peuvent travailler dans un cadre libre.
Les raisons d’interdiction des appareils mobiles face à BYOD
En revanche, les appareils mobiles sont des abominations pour les systèmes d’enseignement classiques. À cause d’eux, les élèves perdent toute concentration en classe. Ils sont tout le temps perturbés par des SMS, des discussions sur réseaux sociaux et contenus pornographiques sur le web. Hormis ces dégâts, les Smartphones et tablettes peuvent aussi causer des violences morales et sociales une fois introduites en classe. Les élèves les utilisent souvent pour filmer des scènes embarrassantes, prendre des clichés à l’insu de l’enseignant pour, ensuite, les publier sur la toile. A ceux-ci s’ajouter les enjeux de la sécurité informatique. L’adoption d’une bonne politique BYOD par l’établissement devra toutefois suffire à tout « éradiquer ».