La période moyenne entre l’arrivée d’une cyberattaque et l’instant où l’entreprise victime décèle son existence est de 140 Jours. Durant ces 5 mois, les hackers auront eu la possibilité de tirer parti des données de l’entreprise, de les revendre ou même d’élaborer des moyens de détruire l’image de leurs propriétaires. Le caractère invisible des cyberattaques les plus dangereuses est l’une des principales raisons d’échec des politiques de sécurités existant actuellement. Alors, par quels moyens se protéger quand l’ennemie est invisible ? C’est l’un des problèmes soulevés par les spécialistes en cybercriminalité. La menace du cyberfraude ne fait que commencer dans cette ère où la technologie est à son apogée.
Les données, la quête ultime des hackers !
Selon les données de Microsoft, les fraudes ont provoqué plus de 400 Md€ de perte de CA sur la planète. De plus, plus de 2/3 des sociétés ont déjà subi des tentatives de fraude d’après encore un rapport de l’éditeur de logiciel.
Alors quel est vraiment le but de ces hackers ? C’est de s’emparer des données d’une entreprise qui sont des trésors inestimables pour ces pirates des temps modernes. Ces données, du fait de leur confidentialité, contribuent à la réussite d’une cyberattaque.
Par ailleurs, on note que le BYOD (bringyourowndevice) est un autre facteur qui accroît les risques. Et pour cause, le BYOD conduit à des failles de sécurité en donnant à des Smartphones, des Tablette et des clés USB la possibilité de compromettre la SI d’une entreprise. Par conséquent, en cas d’attaque, le BYOD donne à des personnes malintentionnées un accès aux données professionnelles et personnelles.
Négligence des systèmes de sécurité
La plupart des dirigeants d’entreprise pensent que leurs structures sont trop petites pour intéresser les pirates. C’est faux ! Les Petites et Moyennes entreprises sont des cibles de choix pour les fraudeurs, car il est de nature complexe pour les pirates de s’attaquer aux grandes entreprises via leur Système informatique de nos jours. En effet, ces derniers bénéficient de solutions adéquates pour mettre à l’abri leurs infrastructures informatiques. C’est pourquoi les PME qui négligent leur système de sécurité deviennent des cibles parfaites.
La cybercriminalité se professionnalise
Les opérations de cyberfraude sont progressivement possibles d’être opérées par tous grâce à deux facteurs qui sont :
- La disponibilité des informations a tous notamment grâce aux réseaux sociaux qui sont des moyens sûrs de collecter des renseignements clés sur un chef d’entreprise et ses collaborateurs, entre autres.
- L’accroissement des ventes des instruments et de logiciels de fraude comme les tutos de hacking en ligne et les programmes de piratage qui foisonnent sur la toile.
Les pirates sont donc devenus des hommes d’affaires qui fournissent au public un large panel d’outils prêts à l’emploi. Il existe donc actuellement une sorte de « sous-traitance de crime ».
Comment se déroule une tentative de fraude ?
De nombreuses entreprises subissant des tentatives de fraude soulignent dans la plupart des cas des tentatives de fraude au niveau même de leur instance dirigeante. Ce mode d’attaque est caractérisé par la collecte d’information effectuée par les hackers (date de congé, identité de ses proches, etc.). Ces derniers étudient toutes les informations potentiellement utiles afin de les tourner à leur avantage.
Ces fraudeurs utilisent ensuite le courrier électronique et le numéro du téléphone du chef d’entreprise et jouent sur l’argumentation pour amener les assistants ou les partenaires à effectuer des virements d’argent. Ce procédé, le plus courant, est l’une des nombreuses tactiques des pirates pour tirer de l’argent de leurs opérations.