Les chiffres sont exceptionnels. Si le marché du Cloud computing dans l’hexagone avoisinait les 900 millions en 2007, ce début d’année 2017, il pullule et atteint les 6 milliards d’euros. Soit un accroissement remarquable de 500 % en 10 ans. Et d’après les prévisions du Markess International, ce n’est que le début d’un boom. En effet, d’après cette société d’étude experte en digitale, d’ici la fin de l’année 2018, 70 % des entreprises de plus de 10 salariés passeront au Cloud. Si vous aussi, vous faites partie de ceux qui pensent faire appel à un service Cloud, découvrez les 3 préceptes à retenir !
Décidez quelles données doivent être stockées dans le Cloud
Pour commencer, vous devez déterminer quels ensembles d’applications et d’informations vous souhaitez migrer vers le Cloud, et lesquels vous ne voulez pas transférer. Par exemple, une société de boutique en ligne voudrait seulement faire monter quelques ressources informatiques pour s’adapter aux diverses saisons commerciales. A contrario, elle voudra conserver les données privées telles que les numéros de carte de crédit de ses clients dans son centre de données où les data sont entièrement sécurisé et sous contrôle.
Pour les sociétés en développement qui cherchent à ouvrir des filiales à l’étranger, qui est un processus onéreux, se tourner vers un fournisseur Cloud s’avère être la solution idéale. Et pour cause, ces entreprises peuvent co-louer des applications dans le data center de leur fournisseur.
Exigez que votre prestataire respecte le contrat
Une haute performance dans le Cloud n’est pas à espérer si le contrôle et le respect des contrats ne sont pas réalisés. De même, un climat de confiance doit régner entre le prestataire du service Cloud et son client. Une enquête menée par compuware en 2014 levait le voile sur les manques de visibilité sur les performances des services fournis. Voilà pourquoi, d’après cette étude, 75 % des entreprises ne se fiaient pas à leur fournisseur de Cloud car ils les soupçonnaient de leur cacher des défaillances d’infrastructures tendant à impacter les performances des applications.
Si vous faites encore partie des sociétés qui ont quelques doutes à propos de cela, n’ayez plus d’appréhension. Aujourd’hui, le doute est levé. Des outils indépendants vous donnent la possibilité de suivre, d’examiner, d’inspecter, chaque jour et en toute objectivité la qualité de service de votre plateforme Cloud. De plus, l’usage de ces outils vous permettra de mieux échanger avec son fournisseur.
Passez au multi-Cloud
Ne concentrez pas tous vos moyens dans un seul projet, en prenant le risque de pouvoir tout perdre en une fois ! En d’autres termes, recourez aux services de plusieurs plateformes Cloud afin de profiter des avantages propres à chacun. Ceci dans le but de mettre au point des solutions adéquates avec les besoins de la société et de réduire les risques de panne ou d’indisponibilité. D’après une enquête menée par IDC en 2015, 86 % des firmes, qu’il s’agisse de société multinationale de PME, ou de start-up, envisageaient de passer dans le multi-Cloud en 2017. Pour mener à bien leur projet, des moteurs d’aide à la décision commencent à se développer pour une gestion à la carte du Cloud. Leurs buts : Vous faire tirer profit des meilleurs services possible, des infrastructures et plateformes adéquates, tout cela à un prix abordable !