Le smartphone personnel est indispensable dans notre vie. Il nous donne l’opportunité de communiquer avec le monde extérieur et peut même nous servir de support de travail, notamment depuis l’avènement du BYOD (Bring Your Own Device). Cependant, il faut savoir qu’il n’est pas possible de tout se permettre lorsqu’on est au bureau.
Un smartphone à la disposition du travailleur
Le droit du travail stipule que l’entreprise est obligée de mettre à la disposition de ses salariés tous les moyens matériels ou non indispensables pour la réalisation des tâches inscrites dans leur contrat de travail. De ce fait, si un employé doit prendre contact de temps en temps par téléphone à ses collègues ou les clients, il est exigé à l’organisation l’attribution d’un appareil téléphonique à sa disposition. Il faut toutefois le reconnaître, une bonne partie des entreprises ne se soumettent pas à cette règle. Dans la plupart du temps, les employés se servent de leur téléphone personnel aussi bien pour leurs communications privées que pour leurs communications professionnelles. Ce qui n’est pas toujours bien pour la sécurité informatique.
Les dispositions à prendre face aux virus et cyberattaques
Lorsque l’employé utilise son mobile personnel pour se connecter à distance au système d’informations de l’entreprise, c’est cette dernière qui se doit de mettre en place les dispositifs de protections nécessaires. Les données plus souvent traitées à partir des téléphones portables sont les fichiers clients ou autres documentations internes. L’employeur ne pourra pas se permettre d’accuser ses employés d’avoir mis en danger l’intégrité du système d’information. De ce fait, la responsabilité du salarié n’est pas, en principe, engagée pour des questions relatives à la protection contre les virus et les intrusions dans le système de données de l’organisation.
Le règlement de la facture
Lorsqu’un salarié fait usage de son appareil mobile en entreprise, une question de contreparties financières est toujours posée. Elle concerne le règlement des factures. Normalement, c’est à l’employeur de payer les dépenses, mais cela ne se réalise que très rarement. En l’absence de cadre légal à cet effet, la décision relève de l’appréciation de l’entreprise. Les employeurs les plus raisonnables remboursent la part des communications professionnelles de la facture globale de téléphonie mobile de leurs clients.
Des limites sur l’utilisation des téléphones personnels
Des limites sur l’usage des téléphones personnels à de fins professionnels sont à respecter. Si l’entreprise donne au salarié son aval pour se servir de son appareil mobile dans le cadre de son travail, ce dernier ne doit pas en abuser. Il n’a pas à prendre contact avec ses proches pendant des heures, naviguer sur Internet toute la journée ou encore publier des photos de toutes ses activités sur les médias sociaux. L’utilisation de son téléphone personnel au bureau doit concerner seulement les missions entrant dans les compétences du salarié.
Cette pratique connue également sous l’appellation de BYOD ou BringYourOwnDevice est autorisée dans de nombreux lieux de travail depuis quelques années. Si l’employé ne souhaite toutefois pas s’y engager, l’entreprise doit fournir tous les moyens matériels et légaux indispensables dans la réalisation de ses travaux.