Les anciennes techniques d’arnaque ne vont pas se perdre avec le développement des objets connectés. Au contraire, les risques se multiplieront dans les mois et les années à venir avec cette montée de l’Internet Of Things (IOT).
La NTS, l’autorité britannique en charge de la surveillance du secteur du commerce en Grande-Bretagne met ainsi en garde les utilisateurs dans son rapport annuel (2016-2017) sur les risques encourus par les consommateurs. Il s’agit pour le moment d’une alerte adressée surtout aux usagers maîtrisant peu ce domaine, mais la menace est bien réelle. Explications sur ce sujet.
IoT : de nouvelles opportunités pour les arnaqueurs
À mesure que la technologie progresse, les arnaqueurs y voient de grandes opportunités pour atteindre de plus en plus de cibles. L’équipe de NTS souhaite sensibiliser et alerter par tous les moyens les utilisateurs, surtout les moins prudents.
Avec le développement incessant des nouveaux usages numériques autour des IOT, un nombre croissant de particuliers intègre la connectivité dans leurs habitations. Cependant, le rapport affirme que ceux-ci présentent également des risques d’attaque non négligeables. L’année 2016, le NTS a pu empêcher les arnaqueurs de piller près de 127 millions de livres sterling. La menace va malgré cela se multiplier au fil du temps pour atteindre de plus en plus de victimes si aucune mesure de protection renforcée n’est prise.
Bien sûr, cette évolution digitale améliore le confort et la qualité de vie des utilisateurs. L’Internet des objets nous assiste au quotidien, puisqu’on peut par exemple contrôler la préparation de ses plats ou encore son état de santé. Ces transformations sont donc nécessaires et bénéfiques, mais il convient de trouver en même temps de nouveaux moyens de mieux protéger les consommateurs dans leurs habitations.
L’IoT comme cibles privilégiées des arnaqueurs
Lorsqu’on sait que le nombre d’objets connectés dans les maisons avoisine les 50 milliards en 2020, on comprend également que la menace devient de plus en plus grande dans le monde. Elle risque toujours d’atteindre tout type d’utilisateurs, des plus habiles aux moins vigilants. Les arnaqueurs cherchent constamment le moyen de contourner la vigilance des consommateurs.
De plus, les IoT sont trop peu protégées contre les attaques informatiques. Ainsi, les dispositifs Google Assistant ou Alexa d’Amazon et ses concurrents pourraient d’ici peu devenir les cibles privilégiées des hackers. Parmi les risques détectés par le NTS, on retrouve les tentatives de manipulation sur les prix des tickets de spectacle. Il peut aussi s’agir d’arnaqueurs émettant de faux commentaires pour séduire des clients ou vendant des produits contrefaits sur des sites web dotés d’une bonne réputation.
Nouveaux usages, nouveaux risques pour les consommateurs
L’agence britannique estime que les objets connectés s’exposent à des risques de vol de données, notamment à cause des failles potentiellement exploitables par les hackers pour accéder à ces informations ou pour diffuser des virus et autres malwares.
Selon le NTS, c’est simple : dès 2018, les arnaqueurs devraient commencer à cibler de plus en plus les nouveaux objets connectés utilisés dans les maisons des particuliers. À cela s’ajoute la multiplication des campagnes de mail d’hameçonnage et autres tentatives de vol de données personnelles. Il s’agit d’une technique désormais plus ancienne, mais qui parvient encore à piéger de nombreux utilisateurs. Pour le National Trading Standards, il faut voir la réalité en face et se rendre compte que le futur s’annonce compliqué. Ces craintes devraient d’ailleurs se confirmer dès 2018.
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