De nos jours, les maisons connectées sont de plus en plus nombreuses. Le domaine de la connectivité s’élargit de jour en jour malgré le fait que ce ne soit pas totalement sécuritaire. Pour l’année passée, il a été évalué que 20 350 milliards d’objets ont été connectés et que le tout serait multiplié par quatre en l’espace de 7 ou 8 ans. Ainsi, le problème d’insécurité en rapport avec la connectivité des objets risque de devenir un gros problème dans la totalité du monde d’Internet (tant pour les utilisateurs que pour les créateurs desdits objets connectés).
Des failles qui perturberont votre quotidien
Cela touche surtout les objets connectés de la maison en rapport avec la domotique. 80 % des appareils dans le domaine ont été analysés par l’Economist Intelligence Unit qui a révélé l’insuffisance de protection via des mots de passe et le non-respect de l’importance de la confidentialité des informations détenues.
Des problèmes théoriques devenus réels
Le nombre de plus en plus important d’attaques DDoS et du botnet Mirai l’a prouvé. Celles-ci ont été comptées parmi les plus puissantes en ayant réussi à paralyser des cibles très diverses alors qu’elles ont été causées par de tout petits appareils tels que les appareils IP ou des enregistreurs numériques. Le danger se situait dans la protection de ces machines par des mots de passe codés en dur que leurs utilisateurs ne connaissaient pas et qu’ils ne pouvaient pas changer. Le botnet Mirai a ciblé ces codes pour voler les données des propriétaires des appareils qui n’en prenaient probablement pas connaissance.
Les techniques de sécurité les plus courantes
D’après des études menées, 61 % des membres de l’Information Systems Audit and Control Association admettent que les appareils connectés n’assurent pas la confidentialité des données qu’ils recueillent. Dans le but de garder autant que possible les données privées, il est conseillé d’éviter de stocker des données sensibles sur des appareils, de désactiver les fonctions sur Internet lorsque les appareils ne sont pas opérationnels et de modifier soi-même selon des données personnelles les réglages de confidentialité et les mots de passe.
Les règles aussi suivent les évolutions technologiques
Malheureusement, pour les appareils connectés dans le domaine de l’habitation, les précédents conseils sont impraticables. Ces objets intelligents recueillent en permanence des données sensibles qui parviennent au serveur des entreprises qui les gèrent. Normalement, ces données sont chiffrées, mais il arrive que ce ne soit pas le cas et pire encore, ces appareils de maison sont faits pour être en marche en permanence. Effectivement, le but est d’avoir un appareil intelligent qui fait tout à votre place, tout en ne réfléchissant pas malheureusement sur les questions liées à la sécurité des données. Les mots de passe et les réglages de confidentialité de ces petits bijoux de la technologie ne sont pas modifiables par l’utilisateur. Ce qui devrait préoccuper ce dernier.
Est-il possible de résoudre les problèmes d’insécurité liés aux objets connectés de la maison ?
C’est loin d’être évident, car ces appareils sont vulnérables. Les utilisateurs ne savent pas vers quel système se tourner et, parfois, ne veulent pas l’installer de manière sécurisée. Il est clair que c’est le secteur même qui n’adopte pas assez de normes de sécurité. Le plus grand problème est qu’Internet est mis à la disposition de tous les foyers grâce à un routeur à large bande ou un câble provenant du fournisseur. Imaginez donc que l’objet soit contrôlé à partir de cette voie. Il n’y aura plus aucun obstacle pour les pirates.