De récentes études ont révélé que le manque de sécurité de certains objets connectés dans le domaine de la santé était important et ne devrait pas être pris à la légère. À noter que de nombreux usagers utilisent les objets connectés sans se poser des questions sur les problèmes que cela pourrait engendrer.
L’inexistence de sécurité chez les objets connectés
La politique de confidentialité des objets connectés a été minutieusement examinée par les chercheurs. Certains objets accumulent des informations sans avoir eu l’autorisation de ses usagers. D’ailleurs, les hackers n’ont généralement aucun mal à pirater ces appareils.
À noter que ces pirates informatiques ont la possibilité de contrôler les électrodes alors que ces derniers agissent sur le cerveau de l’utilisateur. Les casques de la marque Modius sont souvent soumis à ce désagrément. A noter que cet objet est utilisé pour optimiser la perte de poids. En effet, il aide à réguler l’appétit en stimulant le nerf auditif et réduisant ainsi l’envie de manger. Pour ce faire, il envoie des signaux électriques. L’objet a été présenté en 2018 au CES. Ses performances ont grandement plu au grand public. Il se présentait comme étant un objet régulateur du métabolisme.
Force est de constater que cet objet n’est en rien parfait. En effet, des pirates ont récemment réussi à pirater les données personnelles d’un des utilisateurs du casque. Ils ont ainsi intensifié le signal électrique, ce qui a ensuite occasionné des migraines chez l’utilisateur.
Il en est de même pour le thermomètre Ivy Health. D’ailleurs, ce dernier est souvent utilisé par les parents qui sont généralement soucieux du bien-être de leur enfant. Là encore, les hackers ont pu accéder aux informations personnelles de l’utilisateur. Ils sont ainsi parvenus à récupérer le nom de l’enfant, son âge et son sexe.
En ce qui concerne les paires de semelles chauffantes, ces objets connectés n’ont pas pu y échapper également. Pour rappel, l’utilisateur peut faire un suivi de ses activités sportives grâce à ces semelles. Ce qui n’a pas empêché les hackers d’augmenter la température de ces dernières en les piratant tout simplement. Celle-ci peut ainsi aller jusqu’à 45°C et s’avère être dangereuse pour les usagers. À noter que toutes ces manipulations se font à distance.
Que faut-il faire ?
Les usagers doivent alors prendre garde quant à l’utilisation de ces technologies. Le marché présente différents objets, mais aussi performants soient-ils, ils ne sont pas toujours sécurisés. Un objet connecté doit avoir une sécurité infaillible. Cela devrait d’ailleurs être leur première caractéristique et c’est pourtant celle qui n’est jamais évoquée.
Les concepteurs et les revendeurs devraient alors revoir le « Privacy by design ». Ce principe repose sur le fait que la vie privée d’un individu doit être respectée.
Il est important de savoir que tous les objets connectés peuvent être piratés. Que ce soit un réfrigérateur ou même un simple système d’éclairage.
Les spécialistes ne restent pas indifférentes, mais les mesures définitives ne sont pas encore mises en place. Il est donc indispensable de revoir le concept de « security by design » qui consiste à placer la sécurité au sommet.
Par ailleurs, les usagers ne devraient pas se précipiter sur l’achat d’un objet connecté. Certes, l’évolution ne s’arrêtera jamais, mais il est important de se préserver contre les attaques des hackers pouvant intenter à la vie des usagers.