Dernièrement, un projet de loi nommé le « Cybersecurity Act » a été voté, mais une grande faille a été directement remarquée concernant les objets connectés du quotidien alors que ceux-ci présentent de réels dangers. Ainsi aucune certification de sécurité n’a été imposée aux fabricants de ce genre d’appareil. Cependant, au rythme auquel le taux de consommation de ce type de produit évolue, il devrait être primordial pour les autorités de légiférer sur la sécurisation de ce secteur. Découvrons dans cet article les causes de cette anomalie et comment y remédier.
Les origines du manquement
Il existe bel et bien des organismes dédiés à la régulation des normes et lois dans le monde des nouvelles technologies. Cependant les lois ont beau être revues et éditées sous leur meilleure forme, elles ne suffisent pas pour protéger tous les consommateurs. Cela est généralement dû au fait que les technologies évoluent trop rapidement et que la législation n’arrive pas à suivre le rythme. Toutefois, ce n’est pas une raison pour éluder la question, car les objets connectés sont bel et bien là et tendent même à se répandre rapidement. Il est donc devenu indispensable de sortir des lois spécifiques à ce type d’objet que chaque fabricant doit respecter pour une protection efficace des données personnelles des consommateurs.
Du côté des fabricants, la demande augmente à un tel point qu’ils sont bien souvent obligés de créer des nouveautés rapidement et à prix toujours abordables. Ainsi, la sécurité est reléguée au second plan alors que ça ne devrait réellement pas être le cas. Qui plus est, il va sans dire que prévoir des solutions de sécurité sur tous les objets intelligents n’est pas chose aisée. Il y a aussi le fait que les objets en question sont tellement variés qu’il faudrait des solutions de sécurité par plateforme, sans parler que ces dispositifs pourraient altérer la performance de l’appareil.
Enfin, même si aujourd’hui, il existe une approche de sécurité de l’Internet des Objets (IoT), cela ressemble plus à des essais ou à des bricolages qu’à une solution définitive. Il a été constaté que les utilisateurs qui en bénéficient font rarement ce qu’il faut comme les mises à jour ou le changement de mots de passe et que ceux qui le font n’ont que des options limitées.
Les solutions possibles
Afin d’obtenir un niveau de sécurité acceptable pour les réseaux domestiques et les appareils, la solution serait de créer une collaboration entre spécialistes des télécommunications et ceux en sécurité. Aussi vu le nombre d’appareils existant sur le marché, il serait envisageable de penser à concentrer leur protection sur les réseaux vers lesquels ils tendent tous à transiter. Outre cette première option, l’accent peut être aussi mis sur l’utilisation de machine learning et d’intelligence artificielle. En effet, ces derniers devraient être capables de comprendre et de mémoriser le fonctionnement des appareils. À partir de là, toute anomalie, considérée comme le piratage, devrait être repérée et bloquée en temps réel.
Étant donné que les objets connectés du quotidien tendent à se multiplier et se généraliser, la solution de la collaboration entre tous les intervenants dans leur fabrication et utilisation est primordiale. Cela donnera en effet l’occasion réelle aux consommateurs de profiter pleinement du confort de leur maison sans craindre à tout moment des attaques cybernétiques visant à subtiliser leurs informations sensibles. Au final, l’objectif est de réellement faciliter la vie des gens avec la technologie.