Guy de Blonay, directeur de Jupiter Financial Innovation, a déclaré que le coût moyen de la cybercriminalité pour les entreprises avait augmenté de plus de 60 % au cours de ces cinq dernières années. Selon ses explications, les cyberattaques deviennent de plus en plus graves et sophistiquées. Les pirates informatiques usent des nouvelles opportunités technologiques et adoptent des techniques redoutables pour commettre des actes malveillants contre les données numériques des entreprises et de leurs clients. Parmi leurs cibles figurent les logiciels bancaires, les systèmes de paiement et les données clientèle. Ainsi, on peut remarquer que les sociétés œuvrant dans le secteur financier sont le plus souvent victimes de la cybercriminalité, même si tout type d’entreprise est concerné par ce problème. Dans ce contexte, Guy de Blonay a souligné que la cybersécurité représente une démarche indispensable et incontournable pour survivre et combattre toutes les offensives des cybercriminels. Il s’agit d’un marché prometteur pour le développement et le bon fonctionnement des systèmes de paiement électronique, de la cryptomonnaie et du big data.
La nécessité de la cybersécurité
À l’heure actuelle, les entreprises reconnaissent l’importance de la sécurité informatique face aux menaces persistantes des pirates informatiques. Avec un coût moyen de 18,28 millions de dollars par entreprise en 2017, le poids financier reste très élevé pour les sociétés de services financiers. Celui-ci augmente d’autant plus que les attaques deviennent plus compliquées et que la fréquence de la criminalité a constamment augmenté. Ces cyberattaques nuisent la réputation des entreprises concernées lorsqu’elles sont diffusées à la télévision, à la radio et sur Internet. Les victimes choisissent donc de dissimuler les infractions qu’elles ont subies dans la plupart des cas.
La cyberassurance : un investissement sûr
L’augmentation des dépenses en cybersécurité est causée par l’importance et la fréquence croissantes des cyberattaques. Une étude de Business Insider Intelligence a révélé qu’en 2020, environ 665 milliards de dollars seront déployés à diverses opérations de cybersécurité : protection des objets connectés, des appareils portables et des PC. En 2020, il est donc probable que les dépenses technologiques universelles seront multipliées par cinq, puisque le coût moyen a augmenté d’environ 62,5 % depuis 2013. Les entreprises doivent savoir comment bien naviguer dans les ouragans des cyberattaques pour identifier les opportunités les plus intéressantes face aux constantes évolutions de l’ère du numérique. C’est dans cette optique que le secteur de la cyberassurance a été créé. Un domaine dont le rôle est d’aider les entreprises à s’adapter à l’évolution des menaces liées à la cybercriminalité. Celui-ci est composé de nombreuses fintechs qui sont de véritables investisseurs en amont et en aval des actions à mener. Ces derniers se chargent principalement de trois domaines spécifiques de la cybersécurité : la protection des rétributions, les programmes bancaires et la protection des données. Ils effectuent une analyse détaillée de leurs entreprises clientes et leur offrent une automatisation complète, des outils d’analyse appropriés et une meilleure visibilité.
Les différentes possibilités de la cyberassurance
Rapid7 dispose d’un Cloud «Insight» qui aide à lutter contre les cyberattaques en gérant plus efficacement les vulnérabilités de sécurité et en identifiant les logiciels malveillants. Palo Alto Networks propose un service Cloud qui permet aux clients d’utiliser leurs propres données pour l’analyse et l’apprentissage automatique. Celui-ci offre aussi un système de pare-feu à la pointe de la technologie. CyberArk, quant à lui, est réputé pour ses performances en matière de cybersécurité. Il est exploité par plus de la moitié des 500 plus grandes entreprises du monde.