S’il est coutume de dire que l’argent ne fait pas le bonheur, la réalité est telle qu’elle y contribue très certainement. Que ce soit pour vivre dans un logement décent, pour nourrir enfants et femmes ou époux, pour être en mesure de se vêtir, la société capitaliste dépend de l’argent. De ce fait, tous ont tendance à vouloir le protéger à tout prix et dans cet ordre de pensée, les placer dans des comptes bancaires devient la décision à prendre absolument. Logique certes, mais n’est plus à ce jour à proprement parler sécuritaire. Car dans un monde où tout est informatisé, le système s’est fragilisé, à l’avantage des virus informatiques tels que Anubis. Afin de lever le voile sur ce fléau, cet article s’essayera à en scander les contours.
Anubis, qu’est-ce que c’est ?
La première question qui vient certainement à l’esprit de tous est très certainement : qu’est-ce que c’est Anubis. Sans se perdre dans la complexité du langage informatique, Anubis est un logiciel malveillant – soit un virus – qui vient récemment de refaire surface sous Android, son domaine de prédilection, dans le but de s’attaquer aux données bancaires de tout un chacun. L’alerte a été lancée par les chercheurs en sécurité de Sophos qui ont récemment découvert cette nouvelle souche de maliciel.
Ceux qui s’interrogeraient sur l’origine de ce virus devraient savoir que le problème présent n’est qu’une version « nouvelle » du malware Anubis qui avait sévi en 2018 sur Google Play Store. Toutefois, l’utilisation du nouveau terme est un euphémisme étant donné que dans les deux cas, la mission est identique : s’attaquer frauduleusement à l’argent des victimes.
Anubis, qu’est-ce que ça fait ?
Comment l’infraction commise par Anubis se constitue-t-elle donc ? Un seul qualificatif servirait d’appoint à définir le mode opératoire d’Anubis : subtilité. Deux situations justifient l’emploi de ce terme. D’une part, comme l’explique des sites internet comme Begeek, Anubis se range dans la catégorie des Dowloaders. Il s’introduit en se cachant dans les applications – aux apparences anodines – que beaucoup téléchargent. Pour ce faire, il profite donc des imperfections du système de sécurité de Google. Ensuite, il créera un lien sur l’application donnée.
Ce virus profitera d’une connexion à un serveur pour télécharger le malware. Il ne laissera rien sur son passage, car comptes bancaires, ebay, paypal, ou Amazon constituent des cibles dès le moment où il aura acquis identifiants et code à l’aide d’un keylogger qui enregistrera tout.
D’autre part, il peut aussi se servir des messages passés sur des réseaux tels que Twitter et télégramme. Il se glissera sous les demandes banales d’autorisations à accéder à des images ou textes.
Anubis : comment l’arrêter ?
La puissance de ce virus est telle qu’à l’heure actuelle, aucune solution n’a encore été trouvée pour endiguer ce fléau, sa force résidant dans sa capacité à se faufiler sans être détectée. Selon Google et Sophos, il a déjà touché 70 applications bancaires.