Que les objets connectésressemblent davantageaux besoins locaux.C’est le défi qu’a lancéla HauteÉcole de la Province de Liège, en Belgique, en y consacrant un cours. Si, depuis longtemps, il est possible de régler la température de son salon depuis son smartphone sans bouger de son canapé, ou d’y lancer sa musique préférée, cette initiative de la HEPL se propose plutôt de former les étudiantsà penser local.Dorénavant, les préoccupations et les problématiques purementliégeoisesseront au cœurde l’étude.
Un contexte mondial encourageant
Une telle initiative de la part de la Haute Écolede la Province de Liègen’est pas trèssurprenante en soi. De nos jours, les objets connectés ont assailli notre quotidien. Et ce constat ne fera qu’évoluer au fil du temps. D’ici quelques années, ils seront plus de50 milliards à nous faciliter la vie.Un bel avenir, donc, pour les objets connectés et une opportunitéà saisir pour les innovateurs de demain.
D’ailleurs,cela n’a rien d’anodin. Par cette offre, la HEPLsouhaite répondreà un besoin pressant des entreprises, où lesexperts doivent encore venir de l’extérieur.
Liégeois : à l’assaut des défis
S’il est possible d’ouvrir la porte de sa maison depuis son smartphone ou de fermer les volets, Pierre de Fooz, titulaire du coursà Liège, en veut plus pour ses étudiants.Il s’adresse à ses étudiants en leur défiant de construire des objets connectés propres aux besoins de la région liégeoise. En effet, selon luiils résolventbeaucoup deproblèmes, atténuent même de nombreuses contraintes, mais il faut qu’ils soient conformesau quotidien des habitants d’une contrée.À travers son cours, les étudiants pourront se pencher sur les problèmesrécurrents rencontrés dans la ville, puissurla conception de l’objet connectéqui le solutionnera.
Bien que seulement 5 étudiants s’intéressent à l’enseignement de Pierre de Fooz, Thomas entre autres, se propose de concevoir un objet connecté utile pour son poulailler. Il veut fabriquer un appareil qui lui permette de le notifier à distance la ponte des poulets et l’ajout de nourritures’il n’y en plus.
Une initiative non orpheline
Pour l’instant, l’université de Liège propose un programme de master en informatique pour marquer son entrée dans l’ère des objets connectés. Les entreprises devront d’abord trouver du personnel ailleurs s’ils veulent implanter des fabriques dans la Province de Liège.
Par ailleurs, cettedémarche de la Haute École de la Province de Liègen’est pas un acte solitaire.Aucontraire,de nombreuses universitéseuropéennesproposent des formations et desdiplômes dans la compréhension et la création de ces objets connectés.L’université de Nantes, depuis 2014, et celle de Poitiers, en France, par exemple, proposent des diplômes universitaires pour une licence ou un master.