Aujourd’hui, on associe le terme hacker principalement aux activités criminelles et aux cyberattaques. Il faut pourtant savoir que dans le monde de l’informatique, de façon générale, le hacking concerne avant tout le détournement d’un objet ou d’une entité de ses premiers buts, et pas toujours pour des raisons illégales. Un hacker est un spécialiste de l’informatique qui recherche les meilleurs moyens d’améliorer un système informatique, un logiciel, un réseau ou une application quelconque. Cependant, certains de ces hackers tombent dans le mauvais côté de leur domaine et agissent pour des rémunérations importantes, pour obtenir plus de gloire ou pour des actions de conscience politiques.
Par conséquent, on peut trouver deux principales sortes de hackers : les « white Hat hackers » et les « black Hat hackers ».
Les « white hat hacker »
Un « white hat hacker » peut être considéré comme étant un gentil hacker. Ces experts en informatiques mettent leurs capacités à des fins honnêtes et éthiques. Ils aident les victimes de cybercriminalité en leur assurant une sécurité informatique. Le plus souvent, on trouve ce type de hackers au sein des grandes entreprises et organisations pour sécuriser leurs réseaux et leurs systèmes. Ils contribuent aussi à la création de nouvelles infrastructures et à l’amélioration des celles déjà créées pour de bonnes causes. C’est pour cela qu’ils sont appelés également les hackers éthiques.
Le « black hat hacker »
Au white hat hackers oppose le « black hat hacker ». Ce dernier est comme un pirate d’internet et est connu pour des œuvres de cybercriminalité. Ce hacker au chapeau noir vole des données, s’introduit illégalement dans les systèmes de grandes entreprises et pirate leurs données ou leurs comptes. Ils gagnent souvent leur vie en vendant les informations personnelles qu’ils volent sur le darknet.
Par ailleurs, on peut également trouver d’autres catégories de hackers : les « Grey hat hackers », les hacktivistes, les lamers et les script-kiddies.
Les « grey hat hackers »
Le hacker au chapeau gris se situe entre le white et le black hacker. Il peut à la fois commettre des délits et des actes de cybercriminalité et agir de façon éthique. Par exemple, il peut s’infiltrer dans un système informatique sans autorisation, et n’avertir l’organisation des failles qu’après le fait accompli et résoudre le problème plus tard. C’est un acte à la fois honorable, mais tout à fait illégal.
Les hacktivistes, les script-kiddies et les lamers sont des sous-types de hackers. Les hacktivistes agissent le plus souvent pour défendre des causes politiques. Ils n’attaquent ainsi que des organisations et pratiquement jamais des utilisateurs particuliers. Anonymous et Lulzsec sont notamment les plus connus des hacktivistes.
Les script-kiddies, quant à eux, se vantent d’être de grands hackers alors qu’ils sont loin d’avoir compris les principaux principes et éthiques d’un hacker. Ce terme fait référence aux adolescents et aux hackers en herbes. Ils se servent de scripts et de programmes tout faits pour endommager et causer des dommages désagréables et gênants.
Enfin, les lamers sont des personnes très peu compétentes qui ne savent utiliser que des programmes très simples. Ils ne sont que des technophiles qui n’ont rien à avoir dans le domaine du hacking. Aux yeux des vrais hackers, ils ne sont que des amateurs qui se servent des logiciels préfabriqués pour se vanter d’exploits pourtant faciles à reproduire.