Alors qu’au Québec, le pays est en pleine lutte contre le Covid-19, le gouvernement renforce sa protection contre les infractions informatiques. En parallèle au combat mené contre la pandémie, une stratégie a été mise en place pour faire face aux menaces informatiques qui atteignent l’État.
Québec réalise l’ampleur de la situation
Le coronavirus est responsable de la perte de travail de milliers de Québécois. Cela dit, la crise a bien affecté dans tous les secteurs professionnels. Pourtant, des affiches de recrutements sont affichées au sein de plusieurs ministères et organismes. La Sûreté du Québec ainsi que le ministère de la Santé en font, par exemple, partie. Ils ont tous apparemment les mêmes besoins : des spécialistes en cyberdéfense.
En effet, le milieu bancaire et le secteur gouvernemental ont récemment été victimes de fuites de renseignements. Ces situations se sont alors avérées alarmantes pour le pays.
Aussi, l’État se rend compte des risques de l’usage du numérique au quotidien de ses personnels. Effectivement, les données auxquelles ils ont accès intéressent énormément les individus malveillants.
Une politique de cybersécurité
Une politique de cyberdéfense a été préétablie par le gouvernement. D’ailleurs, elle devait être présentée ce printemps, mais avec la situation actuelle, il n’était plus question d’attendre. Les mesures prises durant la pandémie exigent une augmentation de la capacité des infrastructures informatiques. Il est donc important d’instaurer une utilisation plus sécuritaire.
Un recrutement de dizaines de spécialistes
Après avoir évalué les dangers, Québec prend ses gardes. D’ailleurs, Éric Caire ministre délégué à la Transformation numérique a bien souligné : « on s’occupe de la pandémie et on ne baisse pas la garde ». Par ces mots, il tient à préciser que le pays ne restera pas sans rien faire face à toutes les menaces de cybercriminalité. Ainsi, la nouvelle politique a été mise en application.
Au total, on compte environ 55 offres destinées à des spécialistes de l’informatique pour des travaux à moyen terme. Ces emplois sont proposés par :
- les ministères (Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement —Ministère de la Santé et des Services sociaux —Ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration —Ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles —Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs —Ministère des Transports — Ministère de la Sécurité publique),
- le secrétariat du Conseil du trésor,
- la Sûreté du Québec,
- la Société de l’assurance automobile du Québec et le Centre de services partagés du Québec.
Ces spécialistes sont appelés pour réaliser des travaux dans le cadre de la cyberdéfense. Ils seront de ce fait chargés à gérer les menaces en cybercriminalité et à évaluer les vulnérabilités. Ils devront également être capables d’intervenir pour apporter des mesures ou des correctifs de sécurité. Et par-dessus de tout cela, ils doivent en permanence veiller et déchiffrer autant que possible les nouvelles tendances émergentes.
Les ministères et ces organismes cités investissent de 51 575 $ à 83 243 $ pour rétribuer chaque personne recrutée.