Le 5 G sera bientôt déployé en France, mais elle suscite déjà de nombreux débats surtout au niveau de la sécurité des données. Les entreprises considèrent le 5 G comme un nouveau casse-tête, car les données s’échangeront encore plus abondamment et leur sécurisation sera une préoccupation majeure. Amélioration des ressources, création d’un nouveau département, externalisation… nombreux sont les moyens envisageables pour optimiser la sécurité des données.
Les risques de piratages sont accrus
Si le 3 G servait à échanger des données médias et que le 4 G était utilisé par les Smartphones pour se connecter, le 5 G va vulgariser les objets connectés. Ces appareils seront dotés d’une IA qui facilitera les échanges et les collectes de données entre les hommes, mais aussi entre machines. Une situation qui va simplifier les échanges, mais les milliards de données qui vont circuler seront exposée facilement aux piratages.
En effet, les objets connectés commencent à entrer doucement dans le quotidien de tout le monde, que ce soit entreprises ou particuliers. Cette 5e génération de communication va multiplier par 10 les échanges des données en étant 100 à 1000 fois plus rapide et plus fiable que son prédécesseur. Elle va aussi favoriser la numérisation et la digitalisation des sociétés, mais surtout faire profiter à des sociétés futuristes (télémédecines, voitures autonomes…). Elle va également permettre à plusieurs utilisateurs de s’y connecter en simultané. On parle de millions d’équipements connectés sur un kilomètre carré. La quantité de données qui vont circuler est donc phénoménale.
Des études ont montré que plus de 80 % des sociétés qui vont passer à la 5G l’année prochaine éprouvent une inquiétude vis-à-vis de ce réseau. Le développement des ressources comme des experts en cybersécurité, des spécialistes en maintenance et en développement va beaucoup peser alors que la pandémie mondiale a fortement handicapé tous les secteurs. De plus, l’utilisation de l’IA est recommandée ce qui va nécessiter beaucoup plus de vigilance sur la sécurisation des données qui vont y passer.
La sécurité, mais aussi la santé et l’environnement
En plus de la sécurité, le 5 G a également soulevé un débat sur la santé populaire et l’environnement. Ce nouveau réseau sera en effet de courte portée par rapport au 4 G et les points atypiques seront donc plus nombreux. Pourtant, il est connu que les ondes peuvent impacter la santé des plus sensibles. Un rapport sur les ondes magnétiques a été sorti récemment par le Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable (CGEDD), le Conseil Général de l’Economie (CGE), l’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) et l’Inspection Générale des Finances (IGF). Dans ce mémorandum il a été stipulé qu’« il n’existe pas, selon le consensus des agences sanitaires nationales et internationales, d’effets néfastes avérés à court terme ». Concernant le long terme, le risque est encore considéré comme négligeable.
L’utilisation du 5 G va aussi impacter la consommation énergétique. À cause du rajout d’autres équipements qui vont consommer 3 fois plus que ceux existants, une augmentation de 2 % de la consommation locale est à prévoir.