Objectivement, il faut s’avouer que 2020 n’a pas été tendre envers tout le monde. Entre la pandémie et les catastrophes naturelles, etc., on a tous hâte de terminer cette année. Rien que dans le domaine de la sécurité informatique, 2020 a été l’année des cybercriminels. Chaque mois, on ne dénombre pas moins de 4 grandes attaques avec de graves conséquences.
Janvier : de grandes firmes américaines victimes de cyberattaques
En janvier, on dénombre six attaques cyberterroristes rien qu’aux États-Unis. Des grandes sociétés comme Travelex, Microsoft ou Wawa ont vu leurs systèmes piratés. Des attaques qui ont coûté des millions de dollars pour ces entreprises. Le domaine médical, scolaire et fiscal n’a pas été épargné avec des milliers de victimes concernés.
Février : les actes de piratages informatiques font toujours ravages aux States
En février, Clearview et General Electric se sont fait pirater à leur tour et ont vu de nombreuses informations confidentielles diffusées sur le Net. Des millions d’informations personnelles ont été divulguées au Danemark ou aux États unis et il y avait aussi la DISA qui était incapable de maîtriser un pirate qui a pu intégrer le système de sécurité de la Maison-Blanche.
Mars : recrudescence des fuites de données
En mars, des millions de données personnelles ont été exfiltrés des bases de données de grandes institutions comme T-Mobil, Marriott, Whisper, Virgin Media ou MCA Wizard. Une bonne partie a été divulguée sur la toile.
Avril : les sites de Nintendo et d’email.it victimes de cyberattaques
En avril, Nintendo et email.it n’ont pas pu stopper à temps les attaques de piratages sur leurs sites. Plus de 750 000 utilisateurs ont en payer le prix.
Mai : plusieurs entreprises sous la menace des hackers
En mai, IDES, EasyJet, Blackbaud, Mitsubishi, Toll Group, Wishbone et d’autres sociétés ont été victimes de cyberattaques sous plusieurs formes : rançonlogiciels, cheval de Troie… Des millions de personnes ont vu leurs informations privées dévoiler sur Internet. EasyJet a dû payer une belle somme pour indemniser les victimes.
Juin : la NASA et d’autres firmes de renom touchées par des cyberattaques
En juin, c’est au tour de la Nasa, l’UCLA, Armtrak et Claire’s d’être des victimes de piratage. Même les sociétés de ces envergures ne sont pas à l’abri des terroristes du web.
Juillet : les ransomwares ont encore frappé
En juillet, les ransomwares ont fait plusieurs autres victimes comme des groupes énergétiques, MongoDB, V Shred et d’autres gros noms. Certains d’entre eux n’eurent d’autres choix que de payer.
Août- Septembre: les pirates informatiques font encore des ravages
En aout, de grandes sociétés comme LG, Xerox, Canon, l’Université de l’Utah, Intel, Carnaval, Experian, Freepik, The Ritz ont été victimes de violation de données et de ransomwares.
En septembre, une école au Nevada, une banque chilienne ont été la cible de ransomwares et une personne aurait perdu la vie à cause de ce genre d’attaques qui visait un hôpital. Des hackers iraniens sont aussi accusés d’avoir détourné des satellites américains et les dirigeants de la startup NS8 ont été accusés pour un détournement d’une somme rocambolesque.
Octobre- Novembre : les grandes institutions n’échappent pas aux ransomwares
En octobre, ONU OMI, Barnes & Noble, Dickey’s et d’autres grandes institutions ont également été victimes de piratages et d’exfiltration de données. Des géants du jeu vidéo ont aussi été la cible de ransomwares.
En novembre, Manchester United, Vertafore, Capcom, Campari, Home Depot et Mashable ont été les cibles récentes des malfaiteurs. Des centaines de millions de dollars ont été en jeu et une bonne partie a été récupérée par les ravisseurs.