Tous les responsables de sécurité des systèmes informatiques les reconnaissent. Nous faisons face actuellement à des hackers de plus en plus subtiles. Conséquence, il n’y a pas de jour où l’on n’entend pas parler de vague de piratage de réseaux sociaux et de processeurs, entre autres. Nos antivirus ne suffisent donc plus. Il est alors temps de mettre en place une nouvelle race de robots, les robots-hackers.
Routeurs : principal ennemi de la sécurité…
Beaucoup soutiennent les inconvénients des réseaux wifi en matière de sécurité. La plupart ne pensent cependant pas à couvrir leur routeur. Ce dernier, ou plutôt ses petits boîtiers clignotants constituent pourtant le point d’entrée préféré des hackers, selon un expert en sécurité de renom. Celui-ci a, à son actif, la découverte d’un plan d’attaque d’envergure se basant sur les routeurs pour inciter les utilisateurs à se rendre sur un faux site. On peut heureusement se protéger d’une tentative en remplaçant les codes par défaut du fournisseur.
Avec les processeurs
La sécurisation du routeur ne peut pas suffire pour se trouver à l’abri des pirates. Ces derniers voient en effet également au processeur un point d’entrée idéal pour commettre leurs actes. Ils exploitent depuis plus d’une quinzaine d’années une faille des processeurs Intel allant du modèle 486 à ceux de l’année 2010 pour mettre la main sur des informations personnelles des utilisateurs. La faille la plus notable était découverte sur les processeurs de la gamme x86, donnant la possibilité aux hackers d’envoyer des logiciels malveillants pouvant survivre après reformatage ou remplacement de disque dur.
Qu’en est-il des Mac ?
Ce n’est pas que l’on s’appelle Apple que l’on peut mettre ses produits à l’abri des piratages. La firme à la pomme a déjà vu ses iPhone, ses iPod, ses iPad et ses Macs faire l’objet de tentatives d’attaques. Rien n’était cependant préoccupant jusqu’à la découverte récente d’un ver pouvant compromettre les firmwares des Macs. L’hôte indésirable pourrait même ne pas succomber à un formatage complet ou à une mise à jour.
Le comportement des consommateurs préoccupe
Selon le rapport d’une récente étude de Ponemone Institute pour le compte de Trend Micro, plus de 60% des Européens déclarent être inquiets de leur privée face à l’ingéniosité des hackers. Aussi surprenant que cela paraisse, la moitié se dit être prêt à céder des données personnelles en contrepartie d’un prix environnant les 74 euros. Les utilisateurs ne sont donc pas vraiment prêts à changer leur comportement pour la protection de leur vie privée. Ce qui contribue à la croissance des attaques.
Des robots-hackers pour faire face à la dérive
Quand on ne peut pas donc faire confiance aux humains, le mieux est de se tourner vers des robots. Cette hypothèse est soutenue par l’agence de recherche et de développement de l’armée américaine Darpa. Celle-ci a même pris la peine d’organiser des concours de piratage ayant des supercalculateurs comme seuls challengers. Elle a déboursé des millions de dollars pour ce projet. L’objectif ? Développer des robots pouvant découvrir et résoudre eux-mêmes leurs vulnérabilités.