Les entreprises sont aujourd’hui conscientes des avantages que peut leur apporter le Cloud computing. Elles savent pertinemment que le basculement sur des services Cloud permettrait de gagner en flexibilité, toutefois cette transition a aussi ses propres défis. La question qui se pose n’est plus ni pourquoi ni quand l’adopter, mais comment passer en mode Cloud.
Cloud : un gain de flexibilité, mais plus de coût et de préoccupations
Le Cloud est souvent proposé comme source d’une plus grande flexibilité financière. Ainsi, le mode à la demande est considéré comme un moyen d’ajuster les ressources IT, selon les besoins. Une telle flexibilité est sûrement une aubaine pour l’entreprise. Mais la problématique doit être replacée dans son contexte. En effet, le Cloud requiert toujours une décision d’achat et un contrat. N’importe quelle entreprise souhaitant interrompre un service à la demande fera face à différents défis. Certains DSI soulignant la capacité d’acheter de la technologie à la demande poussent les salariés à acheter plus de ressources qu’ils ne le feraient sous le contrôle du département IT. Par ailleurs, tout retrait potentiel d’un contrat Cloud s’avère plus compliqué que d’appuyer sur un interrupteur. Ainsi, les DSI ont légitimement le droit de se soucier de la façon dont leurs données seront retirées des systèmes des fournisseurs externes en cas de résiliation.
Considérer l’ensemble de l’écosystème données-processus
Selon le DSI de BT Business, Colin Lees, les décisions de basculer vers d’autres systèmes seront intimement liées au secteur d’opération. Il pense que les DSI doivent tout d’abord déterminer le besoin de l’entreprise. Pour cela, trois options sont possibles. Primo, l’entreprise devrait posséder son propre actif. Secundo, elle aurait besoin d’un élément privé d’une ressource d’un fournisseur externe. Tertio, l’organisation est prête à aller dans le Cloud public. En ce qui concerne ces processus de décision, la plupart des indicateurs confirment que le rythme du passage vers le Cloud s’accélère. D’après Synergy Research, les dépenses dans le Cloud augmenteraient de 28% par an. Et cette croissance concerne tous les domaines, y compris les plateformes publiques et les services d’infrastructure. Selon Forrester, le cloud s’étendra à de nouveaux domaines en 2016. Nous sommes donc dans une nouvelle phase où les dirigeants pourront faire tourner des écosystèmes business entiers sur le Cloud. En outre, la DSI serait également en mesure de trouver une réponse à la demande de presque tous les processus métier. Cela peut aller de la facturation jusqu’à la gestion des ressources. D’autant plus, que certains dirigeants IT en sont déjà à cette étape et affirment avoir évolué à un rythme phénoménal au cours des dernières années.
Le rôle de DSI au milieu du passage vers le Cloud
D’une manière générale, le DSI s’inquiète toujours du manque de standards communs entre les acteurs du Cloud. Et c’est bien le cas, même si de nombreux services à la demande sont conçus pour être « interopérables ». Tout service Cloud utilisé en 2016 doit inclure des extensions permettant aux applications de s’intégrer avec d’autres outils et plateformes. Les solutions de sécurité de messagerie en mode Cloud comme Altospam par exemple s’intègre parfaitement avec les divers offres de messagerie locales ou dans le Cloud. À mesure que de nouveaux services sont ajoutés ou créés, il est nécessaire de gérer les développements de manière sécurisée. Selon une étude réalisée par Cloud Security Alliance, le manque de professionnels compétents en sécurité est le principal obstacle pour stopper la perte de données lors du passage au Cloud. Néanmoins, l’étude estime que la confiance à l’égard du Cloud évolue. En fait, 64,9% des décideurs IT pensent donc que le Cloud est plus sécurisé que le logiciel traditionnel en interne. Pourquoi ? Parce qu’ils ont l’intime conviction que les grands fournisseurs, comme Google ou Amazon (AWS), disposent de plus de moyens que le DSI d’une société individuelle pour sécuriser l’information. Ainsi un DSI vraiment impliqué consacrera la plus grande partie de son énergie à voir comment la transformation de l’IT peut créer un avantage commercial.