A cette ère où même le mot de passe du compte Twitter d’un ex-hacker et non moins patron de l’un des géants du net se découvre facilement, il est temps d’élaborer des mesures draconiennes permettant de venir à bout de toutes sortes de piratages informatiques et autres vols de données confidentielles personnelles et professionnelles.
Des solutions de sécurité informatique pour pallier à la cybercriminalité
La protection de ses données sensibles commence en premier lieu par la garantie de confidentialité de ses mots de passe des comptes réseau sociaux. Vient ensuite la protection de sa vie privée consistant à ne pas publier sur internet tous ses déplacements. Ce sont autant de mesures devant être enseignées dès l’école et répétées au collège à l’instar de ce qu’on fait sur les bases de la sécurité routière.
En effet, si comparés aux dommages provoqués par les catastrophes naturelles, ceux de la cybercriminalité coûtent 3 fois plus, se chiffrant à 445 milliards de dollars par an rien qu’aux Etats-Unis. En 2015, un demi-milliard d’informations personnelles ont été perdues ou volées à travers le monde via des réseaux d’entreprise, téléphones portables, tablettes, objets connectés, bracelets fitness, réfrigérateurs connectés et autres gadgets de la haute technologie. La situation est donc telle qu’il faut une prise de conscience globale des individus, entreprises et autorités nationales et internationales pour y venir à bout. Il s’agit dans ce cas de protéger la vie privée et le patrimoine de tout un chacun, une responsabilité du ressort de l’entreprise pour la protection de ses données et avoirs financiers et du ressort des nations quant à leur souveraineté.
Les alternatives existantes
Une solution apportée par les compagnies d’assurance permettant de limiter ces pertes financières consiste à souscrire à leurs différentes formules. En effet, le secteur de l’assurance peut répondre aux nombreux préjudices provoqués par la cybercriminalité comprenant le frais de reconstitution des données, l’aide à la gestion de crise, l’aide à la reconstitution d’image et le coût des mises en cause de la responsabilité de l’entreprise pouvant intéresser ceux dont les données personnelles ont été volées ou piratées. Toutefois, pour répondre aux besoins de leurs clients, les assureurs exigent un environnement juridique clair définissant les responsabilités d’une entreprise et de ses prestataires informatiques. Ces professionnels de l’assurance demandent également une connaissance optimale des risques encourus par leurs clients ainsi que la mise en place d’une culture généralisée de la prévention contre les risques de cybercriminalité.
Effectivement, si on doit encore attendre la sortie des décrets de la loi de programmation militaire de 2013 ne sortant que l’année 2016 ou le règlement européen sur les données n’entrant en vigueur qu’en 2018, c’est peine perdue d’avance. Les hackers, eux, ne perdent pas de temps dans l’exécution de leurs intentions et actes malveillants. C’est pourquoi, dirigeants et comités de direction, conseils d’administration de petites entreprises ou des sociétés de grande envergure doivent prendre en compte les enjeux de la sécurité informatique dans leurs nouvelles obligations en termes de protection de données personnelles, professionnelles et industrielles.