Si l’an passé a été ponctué par des attaques virtuelles de tout genre ayant ciblé des grandes enseignes du web, cette année risque d’en voir encore pire. Le nombre des malwares sera encore important.
Les attaques virtuelles encore nombreuses cette année
L’année écoulée a été marquée par les multiples attaques informatiques ayant pris pour cibles des géants du web comme Yahoo ou Facebook. De l’avis d’un expert dans le domaine, la situation risque encore de s’empirer cette année. Rien que dans l’Hexagone, près de 15 millions de personnes ont en effet subit des actes de cybercriminalité, un chiffre tendant à accroître si aucune mesure de sécurité supplémentaire n’est déployée. Les vols de mots de passe priment sur les autres comprenant fraudes à la carte bancaire et contrôles à distance de terminaux à l’insu de leurs utilisateurs. Leur but en commun est l’accès aux données sensibles des utilisateurs peu méfiants.
Des chiffres à l’appui
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Pour ne citer que celui des vols de mots de passe, ils constituent plus des 14 % des attaques virtuelles perpétrées. Quant aux vols par carte bancaire, ils sont près de 10 % des cas déclarés. En effet, beaucoup de victimes ne savent pas ou ignorent encore qu’elles ont fait l’objet d’attaques informatiques et d’autres n’ont tout simplement pas souhaité porter plainte. Toutefois, d’autres chiffres prometteurs ont été publiés selon lesquels les logiciels antivirus d’une enseigne spécialisée ont pu détecter près 300 000 malwares en novembre 2016. Ce nombre est cependant en baisse comparé à celui du début de l’année 2015. Quant aux variantes de logiciels malveillants, elles ont été en nombre constant pour passer de 20 millions en début 2016 à 92 millions en novembre et 72 millions à la fin de la même année. Le vol de données tenait la première place, passant pour la plupart par le courrier électronique.
Le courrier électronique, l’une des portes d’entrée des malwares
En effet, l’e-mail a été et reste toujours la porte d’entrée des logiciels malveillants. D’après toujours l’enseigne spécialisée, près d’un e-mail sur cent contient un virus électronique et un message sur plus de 2 500 est une tentative de phishing. Celui-ci invite généralement l’utilisateur à cliquer sur un faux site, permettant au pirate informatique de lui dérober ses mots de passe et identifiants de comptes bancaires… Dans d’autres cas, la moitié des mails reçus sont des spams.
Ce qu’il faut faire pour se protéger
La meilleure astuce pour réduire ces chiffres et de toujours mettre en place des anti-virus, un logiciel antispam Lotus par exemple ou logiciels de sécurité. Ils permettent de détecter à temps les attaques informatiques perpétrées via le courrier électronique contre son réseau d’entreprise. Un professionnel en sécurité informatique permet ainsi de les identifier rapidement grâce à ses connaissances et ses outils performants. Le géant du net Google recommande à ce sujet ses utilisateurs de toujours vérifier la présence de cadenas sécurisé sur la barre d’adresse. Il leur conseille aussi de ne jamais mentionner ses mots de passe ou informations bancaires si la page web qui les leur demande n’est pas fiable.