Les grandes entreprises sont également concernées par les attaques informatiques. Sony, Google et Apple ont déjà annoncé le recrutement de spécialistes de la cybersécurité pour sécuriser leurs données.
De nombreuses entreprises victimes d’attaques informatiques
Le piratage informatique de Sony a ébranlé de nombreux professionnels. La multinationale s’est récemment fait dérober de nombreuses données confidentielles, dont des films n’ayant pas encore été diffusés et des informations sur certains acteurs.Elle n’est cependant pas la seule entreprise concernée par le problème. Orange s’est par exemple fait pirater les données de 800 000 clients, tout comme Apple qui a été victime de hackers il y a quelque temps. Même les banques ont essuyé des tentatives de piratage informatique avec des attaques à chaque fois plus évoluées. Le stockage des données personnelles et de la messagerie a été la principale cible des pirates.
Face au nombre croissant de menaces informatiques, les entreprises de la Silicon Valley ont d’ores et déjà pensé à mettre en place des solutions de sécurité plus sûres. Certaines envisagent la destruction des messages électroniques au bout de trois mois et non un an. D’autres pensent à ne conserver que les échanges des 30 jours les plus récents et installer des systèmes détruisant automatiquement les mails. Les grandes entreprises annoncent dans tous les cas l’arrivée de dispositifs plus sécurisés.La première étape de mise en œuvre de ces dispositifs passe par l’embauche de hackers. Selon les entreprises, les pirates sont en effet les mieux placés pour connaître les techniques de hacking. Les entités de contre-espionnage à travers le monde choisissent d’ailleurs aussi d’embaucher des hackers.
Les entreprises font appel aux pirates informatiques
Si les pirates constituent des recrues de choix pour lutter contre le piratage informatique, chaque pays ou entreprise dispose de sa propre politique de recrutement. La Chine propose par exemple aux hackers d’arrêter de travailler pour l’armée ou d’aller directement en prison. Les États-Unis envisagent quant à eux d’assouplir la politique de recrutement du FBI interdisant aux nouvelles recrues d’avoir fumé de la marijuana au cours des trois précédentes années. Les entreprises, elles, prévoient de séduire les pirates informatiques à l’aide de rémunérations conséquentes. Un hacker acceptant de passer du bon côté peut ainsi gagner de 50 000 à 100 000 euros par an. Avant de pouvoir les embaucher, il faut cependant que les entreprises commencent par trouver des pirates.
Aux États-Unis, ce recrutement d’un nouveau genre se fait dans les salons informatiques. Si une entreprise parvient à approcher un hacker, celui-ci contactera ses amis et tentera de les convaincre. En France, ce sont des filières de formation au hacking qui ont vu le jour. Les étudiants obtiennent le diplôme de spécialiste en cybersécurité au terme de leur formation. Ils peuvent alors travailler pour les grandes entreprises ou monter leur propre structure de sécurité informatique. Le succès du secteur est d’ailleurs tel qu’il ne cesse de croître et séduire de nouveaux débouchés. Le seul obstacle à son développement serait le retour au support papier. Or, ce scénario n’est pas encore près de se réaliser.