Les sites internet les plus célèbres proposent des assistants vocaux qui aident les internautes à effectuer des recherches. Il suffit que l’utilisateur prononce le mot-clé attendu « OK Google » ou « Alexa » et la recherche commence. Des faits rapportent toutefois que ces assistants vocaux ne s’arrêtaient pas à ce stade. Ils peuvent écouter les conversations et les envoyer à d’autres destinataires. Cette affirmation serait-elle juste gratuite ou est-ce une réalité ? La technologie n’inspirerait-elle plus aucune confiance à ce jour ?
Des informations inopinément transmises
Un vendredi du mois de mai de l’année 2018, l’assistant vocal Alexa du site Amazon aurait enregistré une conversation entre un couple. Il ne s’est pas contenté de l’enregistrer, il l’a envoyé à un contact. Et c’est par la chaîne américaine Kiro-7 que cet incident a été révélé, ce qui a rendu les utilisateurs perplexes.
Le correspondant qui a reçu les bribes de la conversation l’a prouvé de manière à affirmer au couple que leur discussion portait sur des planchers en bois.
De nombreuses personnes ont ainsi décidé de débrancher leurs appareils Amazon pour cause de piratage.
Les demandes d’explication fusent de partout et Amazon ne peut que se défendre en donnant plus amples informations sur le mode de fonctionnement de l’assistant vocal. L’appareil aurait donc réagi en entendant un mot ressemblant au mot clé « Alexa ». La conversation a été de ce fait identifiée comme étant une demande d’envoi de message. L’assistant en tant que tel a ainsi envoyé le message vocal au destinataire dont le nom a été prononcé toujours au long de la conversation.
Amazon n’a pas manqué de qualifier cette situation d’erreur tout en insistant cependant sur le fait qu’il s’agissait d’un cas unique qui ne se reproduira plus. Le géant du net nie tout acte d’espionnage.
Une écoute sans autorisation
La Quadrature du Net est formelle ! Les assistants vocaux écoutent ce que disent les humains. Les machines deviennent plus malines et des précautions doivent être prises. Il semblerait que ce soit un nouveau style de piratage.
Pire encore, l’écoute se déclenche à l’insu de l’utilisateur. Les informations confidentielles ne sont plus à l’abri nulle part. Les données fournies aux contacts qui reçoivent les messages par inadvertance peuvent être extrêmement délicates. Il peut s’agir d’opinion politique, de convictions religieuses ou autres sujets supposés tabous.
Un risque accru de piratage
Avec ce risque, il est préférable de couper le micro lorsqu’il n’est pas utilisé. Si des informations capitales tombaient entre les mains de gens malintentionnés, des conflits éclateraient.
Quel serait l’impact de cette faille à l’échelle internationale ? Serait-ce une voie vers une autre guerre mondiale ?
Des organisations espionnes pourraient en effet profiter de ce problème pour perturber la paix mondiale.
D’ailleurs, la société israélienne Checkmarx aurait développé une application qui permettait au micro de l’Assistant Amazon Echo de rester ouvert. Les discussions sont ainsi enregistrées, retranscrites et envoyées sur les serveurs. D’autant plus que le problème reste entier et faire confiance à son Smartphone devient de plus en plus impossible.
Quelle pourrait être la suite des évènements ? Les mails ne sont point à l’abri des piratages, les réseaux sociaux ne sont pas sécurisés. Voilà que maintenant, les assistants vocaux constituent une menace.