Comme chaque année, le mois de septembre représente le mois le plus important pour tout fan d’iPhone digne de ce nom. En effet, c’est à cette période qu’Apple présente un Smartphone plus performant que ses prédécesseurs. Pour faire en sorte que l’évènement soit assuré à chaque année, la marque fait appel aux meilleurs prestataires pour chaque pièce composant ce nouvel appareil. C’est ainsi qu’elle a fait appel à TSMC, un très important sous-traitant taïwanais spécialisé dans la production de puces. À noter que cette la société travaille aussi pour Huawei. Malheureusement, même les meilleurs peuvent se faire avoir et c’est dans cette optique que le malware Wannacry a réussi à déstabiliser le fonctionnement de TSMC, mettant en danger le timing d’Apple.
Une production freinée
Suite à certaines déclarations, la sortie du prochain iPhone ne se ferait donc pas ce mois-ci, comme à l’accoutumée, parce que le plus grand sous-traitant de puce pour la marque a été victime d’une attaque cybernétique. Pendant 2 jours (les 4 et 5 août), la société a vu son système de production bloqué à cause d’un virus, connu sous le nom de WannaCry, qui a réussi à s’immiscer dans son système informatique. Fort heureusement pour la boîte, le problème a été corrigé assez rapidement, mais cet arrêt inopiné de 2 jours pourrait avoir tout de même des effets sur leur délai de production, notamment dans le cadre de lancement du nouvel iPhone. De ce fait, TSMC craint une baisse de 3 % de son chiffre d’affaires à cause de tous les dégâts engendrés par le virus. Même si Taïwan Semiconductor Manufacturing Co est un véritable professionnel, pour la première fois un virus informatique a réussi à affecter toute sa ligne de production. Comparé à d’autres entreprises, elle s’en est très rapidement sortie, mais l’impact se fera sentir étant donné qu’elle ne gère généralement que des productions pour le compte de grands industriels de Smartphones.
Un incident qui laisse sous-entendre quelques questions importantes
Selon les rapports officiels, sortis par la société même, c’est dans la nuit du 3 au 4 août que le virus a réussi à créer un dysfonctionnement au sein des divers sites de production TSMC à Taïwan. La production s’en est trouvée bloquée pendant tout un week-end. Cela se serait produit, selon toujours les rapports disponibles sur le site de la boîte, lorsqu’un nouvel outil logiciel a été installé et connecté au réseau informatique de l’entreprise. Le virus s’est alors propagé comme une traînée de poudre. Le système de fonctionnement du virus fait alors penser au logiciel malveillant WannaCry qui avait déjà frappé des millions d’utilisateurs dans le monde entier. À ce moment, le malware réussissait à chiffrer les données et à les garder en otage contre une rançon. Toutefois, face aux inquiétudes des clients de la boîte, cette dernière a tenu à préciser que le virus n’a fait que bloquer sa chaîne de production et n’a réussi à voler aucune donnée. Par mesure de sécurité, la société compte reprendre les équipements de la chaîne concernée par l’attaque. La grande inquiétude réside dans le timing de livraison des puces iPhone mais, selon certains experts, ce type d’incident devrait avoir peu d’impact, car les boîtes comme TSMC sont censées anticiper en faisant de la surproduction dès le départ.