Ces temps-ci, le monde rencontre de grands changements sur le plan professionnel avec l’apparition et la prolifération du Coronavirus. Le confinement, jusqu’ici la seule solution pour lutter contre cette pandémie oblige les entreprises à opter pour le télétravail. Grandes sociétés, écoles, et particuliers se sont tous lancés. Mais face à cela, il y a aussi les individus malveillants qui trouvent toujours le moyen de s’incruster.
Zoom : une application utile, pourtant « à risque »
Afin de poursuivre leurs travaux, les professionnels optent pour le télétravail en ces temps de crises et de maladie. La visioconférence avec l’application Zoom n’arrête pas de prendre de plus en plus de place avec ce changement.
Si janvier dernier, Zoom, a compté environ 10 millions d’utilisateurs, au mois de mars, l’application a commencé à dépasser le cap des 200 millions. Beaucoup ont été obligés de devenir de vrais adeptes de son utilisation.
Pourtant, avec cette hausse de nombre d’utilisations, des phénomènes de Zoombombing sont remarqués un peu partout. Il s’agit d’une intrusion malveillante lors d’un meeting. Le Berkeley High School en Californie, le Brno University Hospital en République tchèque et le St Stephen’s College à Hong Kong font partie des victimes. L’ampleur du Zoombombing vient même jusqu’à créer des suppositions sur ce que seraient les liens entre la Chine et l’application Zoom.
Face à cela, certaines entreprises comme la Nasa et SpaceX ainsi que des pays ont décidé d’arrêter l’utilisation de l’application. En parallèle à cela, des demandes d’importantes prises de mesures de sécurité ont été envoyées à Zoom.
Gérer la cybercriminalité ?
Zoom, comme les autres outils utilisés en télétravail sont utiles et s’avèrent la meilleure solution pour continuer la vie quotidienne, même dans cette situation chaotique qu’impose le Covid-19. Pourtant, il est encore difficile de trouver sérénité et sécurité dans leur utilisation. Les clients et la plateforme utilisée se doivent de mettre en place des mesures de sécurité afin de limiter la cybercriminalité.
Pour sa part, Zoom a déjà instauré son plan d’action en vue de regagner la confiance de ses utilisateurs. Ainsi, avec l’aide d’Alex Stamos, un ancien responsable de sécurité chez Facebook, ils ont adopté des changements techniques. La fonctionnalité « Login with Facebook » sera donc désormais supprimée afin réduire les transferts d’informations. Pour protéger les utilisateurs scolaires, les options de confidentialités par défaut seront aussi renforcées. À part cela, les mots de passe et les salles d’attente virtuelles seront également permis par défaut.
Quant aux clients et aux entreprises, diverses mesures sont aussi à prendre sur le plan informatique. La séparation des données personnelles et professionnelles doit, par exemple, être prise au sérieux. Il est aussi plus sécuritaire d’ajouter un VPN. Il est également important de limiter la diffusion de liens et de mettre à jour les logiciels antivirus. Afin d’éviter le Zoombombing, il est judicieux de vérifier l’identité de chaque personne qui se connecte. En ce qui concerne les mots de passe utilisés, les codes d’entrées telles que la succession de zéro sont strictement à éviter.