En cette ère de la numérique, société, organisations, particuliers et même l’État dépendent tous des technologies de l’information et de communication (TIC). Mais à mesure que l’informatique intervient dans le quotidien, le traitement des affaires des piratages est de plus en plus simplifié. C’est pour cela que des organismes qui luttent contre la cybercriminalité existent, ils sont disposés à étudier de près les cas des intrusions informatiques, des escroqueries, et tout ce qui concerne la cybersécurité.
L’ANSSI
L’ANSSI ou Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information traite des questions de cybersécurité en France. Elle agit généralement auprès des entreprises et des collectivités locales, qui souvent disposent d’une faible sécurité informatique. Pour les aider à mieux protéger l’accès à leurs données, l’agence met en place des règles de sécurité simples et peu coûteuses. Les dispositifs proposés par l’ANSSI permettent de réduire considérablement les risques d’infractions.
Sur son site internet, l’ANSSI met à disposition des recommandations techniques téléchargeables pour protéger les données informatiques. Elle propose également des guides de bonnes pratiques contenant les règles élémentaires pour mieux préserver les systèmes. Enfin, l’ANSSI met aussi régulièrement en ligne des avis de sécurité en exposant les failles courantes du moment.
la SDLC
La Sous-direction de Lutte contre la Cybercriminalité ou SDLC agit sur l’ensemble du territoire français. Sa mission est d’instaurer une politique de lutte en vue de renforcer la cybersécurité. Pour ce faire, elle va réaliser des missions de répression ou de prévention autour de la cybercriminalité.
La sous-direction agit aussi bien pour les particuliers que pour les entreprises. Elle traite toutes les enquêtes liées aux TIC, notamment les intrusions, les entraves des systèmes informatiques, etc.
La BEFTI
La BEFTI ou Brigade d’enquête sur les fraudes aux technologies de l’information rassemble une vingtaine de policiers experts en nouvelles technologies. Créée en 1994, la brigade a pour mission principale d’élucider les délits informatiques.
Elle intervient surtout en cas de contrefaçons de logiciels et dans d’autres cas concernant des intrusions informatiques, des compromissions d’ordinateurs et des défigurations de sites.
Le périmètre d’action de la BEFTI est limité sur Paris et la petite couronne. Toutefois, les policiers peuvent mener des missions en dehors du territoire avec l’accord des Autorités Judiciaires.
La CNIL
La CNIL ou Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés veille à ce que les citoyens puissent utiliser en toute quiétude l’informatique et que celle-ci ne puisse pas porter atteinte aux identités humaines et aux droits de l’homme.
Les plaintes souvent communiquées à la CNIL concernent généralement les réputations en ligne avec des demandes de suppression de contenus publiés. La commission reçoit aussi des plaintes concernant les emails publicitaires invasifs, les problèmes liés à l’espionnage (vidéosurveillance et géolocalisation), etc.
Signal Spam
Signal Spam permet aux internautes d’effectuer un signalement lorsqu’ils reçoivent un spam dans leur messagerie. Il s’agit d’un partenariat public-privé, dont le but est d’assigner les spams à l’autorité publique pour que celle-ci prenne les mesures nécessaires.
Les signalements recueillis via le Signal Spam forment des preuves afin que les autorités puissent appliquer les sanctions prévues en cas d’émissions massives d’emails publicitaires.